Alors, comment Viridi Air utilise-t-il les arbres purificateurs d’air pour filtrer davantage de CO2 ainsi que la pollution de l’air extérieur ?

Viridi Air plante des arbres uniques dont il est scientifiquement prouvé qu’ils purifient l’air de manière supérieure à la moyenne en termes de CO2 et de pollution atmosphérique (y compris les particules fines, les NOx et le CO2). Ces arbres sont plantés selon une méthode unique (modèle BBA), permettant ainsi de filtrer une grande quantité de particules fines, d’ozone, de NOx et d’ammoniaque de l’air. Les objectifs secondaires importants incluent l’enrichissement de la biodiversité, l’augmentation de l’impact local et l’amélioration du niveau de la nappe phréatique. En résumé, notre approche offre un moyen naturel et durable de filtrer l’air, éliminant bien plus de polluants que le seul CO2.

Viridi Air plante exclusivement des bandes filtrantes purificatrices d’air en France, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Ces bandes sont composées de filtres verts uniques, et sont généralement installées dans des zones extérieures où le vent est fort. Les sites où les filtres sont implantés peuvent être visités sur rendez-vous avec Viridi Air. Vous avez également la possibilité de participer à la plantation avec vos collègues. Le filtrage de l’air extérieur est réalisé grâce à une technique de filtration unique :

Comment Viridi Air purifie-t-elle l’air extérieur de manière totalement verte et durable ?

Viridi Air se concentre sur la filtration des particules fines, des NOx et de l’ozone. Étant donné que des arbres sont plantés pour le filtrage, il y a également une absorption de CO2. L’absorption de CO2 est plus élevée dans nos projets, car nous utilisons un modèle à haute performance.

Une technique de filtration scientifiquement prouvée

L’air extérieur est filtré selon le modèle BBA : une méthode pratique issue de la recherche scientifique menée à l’Université de Wageningen (Pays-Bas) par Alterra. Les trois éléments du modèle BBA interagissent mutuellement et nécessitent une coordination précise. Viridi Air dispose d’une application de haute qualité qui exploite pleinement la force de la nature. Cette technique comprend :

B : Sol = Sélectionner le sol approprié aux Pays-Bas et le préparer pour la plantation d’arbres. Viridi Air ne plante que sur des sols neufs aux Pays-Bas, tels que d’anciennes terres agricoles ;

B : Arbres = Utilisation d’un mélange d’espèces spéciales de conifères et d’arbres à feuilles ainsi que de haies qui présentent des performances de purification de l’air supérieures à la moyenne. Le pin est le choix idéal pour les conifères, tandis que pour les feuillus, le bouleau, l’érable et le merisier sont privilégiés. Étant donné que ces arbres prospèrent sur des types de sols différents, chaque projet nécessite une analyse pour déterminer les arbres/haies à planter sur chaque type de sol. Viridi Air n’opte pas pour la monoculture et accorde une grande importance à la biodiversité ;

A : Architecture = Les arbres ou les haies sont plantés de manière spécifique, soit sous forme de petite forêt (mini-forêt), soit en bandes filtrantes qui peuvent capturer la lumière et le vent de manière optimale, favorisant ainsi leur croissance et renforçant leur capacité de purification de l’air supplémentaire.

l'air pur

Espèces d’arbres utilisées

Viridi Air adopte le modèle BBA, dans lequel le choix des espèces d’arbres joue un rôle primordial dans le succès de la filtration. Des études scientifiques menées par l’Alterra, Université de Wageningen, démontrent que toutes les espèces d’arbres et de haies néerlandaises ne contribuent pas de manière efficace à la purification de l’air. Certains arbres et haies émettent même des substances qui favorisent la formation d’ozone, résultant d’une réaction entre la pollution atmosphérique déjà présente dans l’air et une substance naturellement produite par l’arbre ou la haie. Viridi Air utilise exclusivement une sélection d’espèces d’arbres et de haies dont l’efficacité dans la filtration de l’air extérieur est scientifiquement prouvée comme étant supérieure à la moyenne. Le principe de filtration diffère entre les conifères et les feuillus, ainsi que leur capacité respective à le faire. Outre leur efficacité dans la filtration, la diversité des espèces est essentielle pour maintenir la santé des arbres et des haies et assurer leur pérennité.

Poussières ultrafines

Les conifères sont particulièrement utilisés pour capturer les poussières fines. Ci-dessous, nous expliquons brièvement la différence.

Conifères

Les conifères se composent de multiples branches portant des aiguilles. La surface totale de contact des aiguilles est considérablement plus grande que celle des arbres à feuilles. Les aiguilles contiennent de la résine, une substance très collante qui agit comme un piège lorsque la poussière entre en contact avec elles. Lorsqu’il pleut ou que le conifère est humide, son pouvoir d’absorption des particules fines est encore accru. De plus, la conductivité électrostatique des aiguilles, influencée par la vitesse du vent et des particules en suspension, exerce un effet positif. Plus le vent passe rapidement devant les aiguilles, plus leur conductivité électrostatique et leur capacité à absorber les particules en suspension sont élevées.

Les aiguilles restent vertes toute l’année, ce qui constitue un avantage majeur par rapport aux arbres à feuilles caduques. De plus, l’effet filtrant des aiguilles est réutilisable. Lorsqu’il pleut ou qu’il y a du vent fort, les particules fines tombent au sol où elles sont absorbées et décomposées. En moyenne, un conifère absorbe 10 kg de poussières fines par an, dont une partie est réintroduite dans l’air. En termes clairs, un conifère capture environ 1,5 kg de poussières fines.

Arbres à feuilles caduques

Les arbres à feuilles caduques filtrent l’air de manière différente. Les feuilles sont composées de plusieurs couches, dont la couche extérieure est recouverte d’une mince couche de cire protectrice. Cette couche de cire est collante, ce qui permet aux particules de poussière en suspension dans l’air de s’y accrocher en traversant la feuille (adsorption). Plus la feuille est grande et reste accrochée à l’arbre tout au long de l’année, et plus l’arbre a de feuilles (LAI : Index de Surface Foliaire), plus son effet de purification de l’air est significatif. Il est important de noter que, en ce qui concerne la taille des feuilles, un petit arbre avec de grandes feuilles absorbe proportionnellement moins qu’un grand arbre avec de nombreuses petites feuilles !

En ce qui concerne la structure de la feuille, une surface rugueuse (présence de petits poils) et sa capacité à se charger électrostatiquement ont un effet positif sur la filtration. Les conditions météorologiques, telles que le vent et l’humidité, jouent également un rôle crucial. Plus la feuille est humide et plus le vent souffle rapidement, plus les particules fines adhèrent à la feuille. Le vent augmente la conductivité électrostatique, ce qui attire les particules chargées positivement ou négativement. Il est important de noter que les arbres situés dans des zones abritées, comme les villes, ont peu d’impact positif sur la qualité de l’air.

En cas de vent ou de pluie, une grande partie des particules fines tombe au sol et y est absorbée. Cela permet également à la feuille de se libérer pour accumuler de nouvelles particules. Ainsi, le taux de réutilisation des feuilles est élevé !

Cependant, un inconvénient des arbres à feuilles caduques est qu’ils perdent leurs feuilles en hiver, ce qui rend les conifères plus adaptés à la capture des particules fines.

Le filtrage du dioxyde d'azote de l'air extérieur est idéal avec les arbres. Les arbres absorbent les polluants de l'air extérieur et améliorent la qualité de l'air.

CO2 et gaz toxiques (NO2, NOx)

Tant les conifères que les feuillus peuvent absorber le dioxyde de carbone (CO2) et le transformer en oxygène (O2), mais il en va autrement pour les autres gaz. Nous expliquons brièvement ci-dessous :

Conifères

Les gaz en suspension dans l’air, tels que le CO2 et les gaz toxiques, sont absorbés par les conifères, mais moins efficacement, car ces gaz ont tendance à préférer les grandes surfaces plates et lisses, caractéristiques moins présentes sur les aiguilles des conifères. Par conséquent, bien que les conifères absorbent les gaz toxiques, ils le font dans une moindre mesure.

Arbres à feuilles caduques

Les feuilles de ces arbres comportent de petits stomates qui, dans des conditions idéales (humidité et ensoleillement), sont largement ouverts. Plus les stomates sont ouverts, plus l’absorption des gaz est efficace. Le CO2 est absorbé et transformé en oxygène (O2) par le processus de photosynthèse. En cas de sécheresse et de manque de soleil, les stomates se ferment davantage et l’absorption de gaz est réduite.

Malheureusement, outre le CO2, l’air contient de nombreux autres polluants (ozone, NOx, etc.) qui peuvent être captés par les arbres. Le degré de filtration varie d’un arbre à l’autre. Les arbres avec des feuilles comportant de nombreux stomates ont de meilleures performances de filtration que ceux avec moins de stomates. Pour l’absorption du dioxyde d’azote, il est important que les feuilles soient grandes, lisses et plates. Les feuilles petites, rugueuses et poilues absorbent moins de dioxyde d’azote. Le vent joue également un rôle dans ce processus, tout comme pour les particules fines : plus il y a de vent, meilleure est l’absorption des gaz.

Méthode de plantation et architecture

Il ne s’agit pas seulement de choisir la bonne espèce d’arbres ou de haies, mais la méthode de plantation, l’architecture, sont également déterminantes. La première année, lorsque les arbres ou les haies sont plantés, ils sont encore petits et sont placés très près les uns des autres. Après quelques années, un éclaircissement est nécessaire et les arbres ou les haies sont transplantés dans un autre projet. L’élagage donne à la parcelle sa future architecture. Viridi Air ne crée pas d’immenses surfaces forestières traditionnelles, mais des bandes filtrantes linéaires ou des mini-forêts.

Une telle mini-forêt ou bande filtrante plantée sur les parcelles laisse suffisamment d’espace entre les autres buissons ou bandes. Cela a même un effet nettoyant supplémentaire. Les arbres reçoivent ainsi beaucoup de lumière, ce qui est important pour leur croissance, mais aussi pour le nettoyage. Un plus grand espace entre les bandes et les arbustes signifie également que le vent les frôle davantage, favorisant ainsi le nettoyage en créant une conduction électrostatique et en attirant la poussière fine sur les feuilles ou les aiguilles.

  1. Les parcelles sont plantées selon environ trois structures/architectures spécifiques : la forme en entonnoir (bandes) : plusieurs entonnoirs peuvent être aménagés sur la parcelle en fonction de la direction du vent dominant. Il s’agit de formes en V dont l’extrémité est orientée vers le milieu de la parcelle, ce qui crée une surface libre relativement grande permettant au vent de jouer librement.
  2. La forme en bande : les bandes sont aménagées sur la parcelle, généralement en plusieurs formes de L et de I, ce qui permet de créer un espace tout en plantant plus efficacement la parcelle.
  3. La forme en motte (mini-arbustes) : il s’agit de très petits arbustes qui ont beaucoup de contact avec l’air et qui sont donc purificateurs d’air. L’avantage de la méthode des mottes est qu’elle permet de créer une plus grande diversité d’espèces.

Conclusion

Il existe une différence dans l’absorption des particules fines et des gaz entre les conifères et les feuillus. C’est pourquoi la conclusion est qu’un mélange équilibré est optimal, surtout dans un environnement souvent humide et venteux. En dispersant les conifères et les feuillus, mais en les plantant ensemble, les bandes filtrantes parviennent à filtrer une grande partie de la pollution. Quantitativement, le résultat annuel (pour les spécimens adultes) de ce principe de filtration est une amélioration de la qualité de l’air extérieur :

  • Absorption de CO2 – 22 kg
  • Absorption de poussières fines – 1,5 kg
  • Absorption d’ozone 500gr
  • Absorption de NOx 200gr
  • Absorption d’ammoniaque 53% des émissions dans cette zone.

Pour obtenir davantage d’informations sur ce principe de filtration, n’hésitez pas à consulter la brochure intitulée “Les arbres, une bouffée d’air frais pour la ville”. Sa version numérique est disponible à différents endroits sur Internet (source : WUR).

REMARQUE : Plusieurs études menées sur la plantation d’arbres le long d’autoroutes très fréquentées ou dans des zones urbaines ont montré un effet limité, voire une augmentation de la concentration de polluants. Cela s’explique principalement par le manque de vent dans les zones urbaines, ce qui réduit l’absorption des polluants. Pour obtenir un effet optimal, une plantation selon notre modèle BBA est nécessaire.

Des études scientifiques ont confirmé l’efficacité filtrante des différentes espèces d’arbres et de haies sur l’air extérieur.

Viridi Air filtre exclusivement l’air extérieur à l’aide d’un mélange spécifique de conifères et de feuillus. Cette efficacité a été prouvée dans plusieurs études scientifiques. Vous pouvez consulter les articles suivants pour plus d’informations :

Références aux études scientifiques sur les sols